Cet article est un WIP, j’y reviendrai au fur et à mesure de mes tests.
Le titre est un poil accrocheur, mais je l’explique dans ma conclusion.
J’ai décidé d’installer Windows Vista RC1 sous Ubuntu pour tester cette nouvelle mouture du célèbre OS de Redmond. L’installation s’est déroulé sans un seul souci sous VMWare Server permettant ainsi de contrôler parfaitement le périmètre d’installation sans compremettre le système déjà installé.
Premières impressions
L’ISO du DVD 32 bits pèse déjà plus de 2,7 Go et une fois l’installation terminée, le disque C est occupé avec plus 5,5 Go ! Quelle taille exponentielle depuis Windows 95 qui tenait sur moins de 50 Mo !
La première chose qui m’a frappé (façon de parler), c’est l’aspect léché et “true brite” de toute l’interface, de l’écran de connexion au menu perdu au fond du panneau de configuration en passant pour tout le panel des icones. Encore une fois, Microsoft est parvenu a rendre “obsolète” (dans le sens démodé) la précédente version. Je vous parle ici du thème de base de Vista, n’ayant pour l’instant pas eu l’occasion de tester le mode 3D. Bref, toute l’interface flatte la rétine et ce n’est pas pour déplaire. L’anti-aliasing dans tout le système est enfin présent et ça change clairement l’aspect général également.
Second point positif pour ce nouvel OS, c’est l’ergonomie repensé par rapport au positionnement des boutons et liens permettant de réaliser les actions de tous les jours. Windows XP avait déjà commencé à aborder le virage avec les liens dans le panneau latéral permettant de lancer une copie, une gravure, un renommage sans passer par un menu ou un clic droit. Dans Vista, cette approche a été encore poussé et offre, après une première minute de déroute une facilité d’utilisation assez déconcertante. Je n’ai pour l’instant cherché pas plus de 5 secondes où aller pour réaliser une action X ou Y.
Troisième point génial, les widgets positionnés par défaut à droite du bureau et permettant de stocker et d’afficher des mini conteneurs applicatifs aussi divers que variés : la météo, un blocnote, des news ou flux RSS, etc. Alors oui, ça existe depuis bien longtemps sur d’autres systèmes (et probablement sous Windows XP) mais là, c’est intégré nativement dans l’OS, ça s’active en 2 clics de souris et c’est opérationnel. Donc ça change tout.
Enfin, le navigateur, Internet Explorer 7.
Beaucoup d’encre a déjà coulé à son sujet, mais je me permets d’y revenir dessus vu que j’ai été très agréablement surpris. J’avais testé la beta il y a plusieurs mois sans être convaincu mais là, il faut avouer qu’il y a un fossé gigantesque entre IE 6 et IE 7.
Tous les petits ou grands plus de Firefox ont été pris en considération, intégrés voire même améliorés ! Je donne un exemple tout simple de comparaison entre Firefox 2 (beta) et IE 7. Sous FX2, pour ouvrir un nouvel onglet, il faut soit passer par le menu “Fichier”, soit passer par un raccourci, soit double-cliquer sur la barre d’onglet encore vide : j’ai trouvé ce moyen par hasard, aucun bouton ne me permettant de deviner ce comportement. A l’inverse sous IE 7, un mini onglet est toujours présent à droite du dernier onglet et permet de créer un nouvel onglet avec la page en cours. Simple et efficace, j’espère que FX l’intégrera, je trouve ce principe ergonomique bien plus efficace.
La présence de boutons permettant d’effectuer les “tâches de tous les jours” est encore une fois bien pensée : détection de la possibilité d’abonnement à un flux RSS sur la page courante, aperçu avant impression, impression, bookmark, etc. Et tout ça dans un nombre de pixels minimum et facile d’accès !
Bref, la concurrence a vraiment du bon, les neurones ont été clairement stimulé, et ça donne au final un outils abouti pour la navigation.
Alors le rapport avec Ubuntu ? Et bien, d’une manière générale, je pense qu’il va être encore plus difficile de vanter les mérites des logiciels libres avec de telles avancées sur l’OS qui sera installé par défaut sur tous les PCs à l’avenir.
Ce billet résulte d’une première impression et sera soumis à évolution au fur et à mesure de mes tests.