Du vrai bureau 3D sous Ubuntu très simplement

Mise à jour : maintenant que Beryl est sorti depuis plusieurs mois, je vous conseille de tenter l’expérience du bureau totalement 3D (effet de déformation, cube, réorganisation des fenetres,  effet de feu, etc.). Rendez-vous sur le tutorial du wiki d’Ubuntu : http://doc.ubuntu-fr.org/beryl
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En attendant XGL ou simplement parce que la représentation des bureaux en 3D vous suffit, voici un excellent tutorial trouvé sur le blog de Fabian Rodriguez.

3D-Desktop est une application qui permet de changer de bureau virtuel en utilisant une visualisation 3D qui fait appel à OpenGL. Mmh… c’est une longue phrase… Voyons un peu plus en détail.

Les bureaux virtuels

Les bureaux virtuels sont des bureaux supplémentaires à la surface de travail (”desktop”) qu’on utilise habituellement. Avec la plupart de distributions Linux, si on utilise les bureaux Gnome, KDE ou XFCE, on se retrouve par défaut avec 4 bureaux virtuels qu’on peut choisir à l’aide de touches raccourci. L’avantage d’utiliser des bureaux virtuels, à mon très humble avis personnel, est d’ajouter un niveau de navigation à l’habitude qu’on peut avoir de changer de fenêtres d’application dans un seul bureau.

Donc sur un bureau on peut regrouper par exemple des applications de communication (messagerie, email), sur un autre le web (différents sites web de développement, support technique), puis un autre encore d’autres sites web (sites de nouvelles, informations), et un autre des consoles / graveurs / outils de conversion / graphiques, et n’oublions pas un bureau avec un lecteur vidéo. Tiens, quelqu’un a fait des captures d’écran d’un scénario très semblable à celui que je décris.

Changer de bureau

Pour moi chaque bureau représente une période de productivité ou parfois de loisirs parmi lesquels je “switch” de temps en temps. Une fois que je switch sur un bureau, je vais probablement passer d’une application à l’autre (avec alt-tab) pendant 15 minutes – 1h puis selon les besoins ou urgences, passer à un autre bureau.

Dans les faits, c’est un peu comme avoir plusieurs écrans disponibles, avec chaque écran montrant des applications différentes ouvertes en permanence. Avec Gnome j’ai pu en définir 36 sans trop de problèmes! Sans exagérer, disons qu’avoir 8 bureaux virtuels sur un écran LCD de 1680 x 1050 peut permettre de se concentrer sur autre chose que sur chercher où est passée la 30e fenêtre qu’on a ouverte.

Le look 3d

Le changeur de bureaux en 3d pour moi a deux finalités: d’une part, c’est plus efficace de voir un bureau zoomé parfois à 50% et mieux identifier les applications qui y résident et d’autre part, à rendre plus agréable le tout, visuellement. En bonus, on épate la galerie qui pense trop souvent que Gnu/Linux c’est encore uniquement la console texte.

L’installation et l’utilisation

L’installation de 3d desktop se fait facilement avec Ubuntu en utilisant Synaptic ou la ligne de commande, en cherchant le package 3ddesktop. Je crois que la ligne de commande est important car il faut paramétrer et essayer l’application qui sera résidente une fois lancée. Donc pour lance 3ddesktop, une fois installé, on lance 3ddesk –acquire pour faire une première capture en mémoire des écrans:
magicfab@roadster:~$ 3ddesk --acquire
Attempting to start 3ddesktop server.
Daemon started. Run 3ddesk to activate.
__driCreateNewScreen_20050727 - succeeded

Une fois 3ddesk lancé, on peut activer le changeur d’écran 3d, il suffit de relancer la même commande sans paramètres.

Et c’est là que le truc magique commence. Je n’ai pas réussi à faire de capture d’écran et le seul logiciel de screencasting que j’utilise (Istanbul) ne rends pas justice aux effets. Vous pouvez toujours regarder les captures d’écran proposées sur le site de 3d desktop, mais, vraiment, l’essayer c’est la seule facon de vraiment apprécier :)

Adopter 3d desktop définitivement

À ce stade-ci, votre installation requiert lancer manuellement 3ddesk chaque fois que vous voudrez changer de bureau virtuel… pas très pratique. Si vous désirez adopter définitivement 3d desktop, il faut associer la commande de capture d’écrans (à faire une fois au début) et celle de changement de bureaux à deux combinaison de touches de clavier.

La question #9 de la FAQ sur le site explique bien comment le faire

    source

    Religions modernes

    Article excellent mettant en relation le Web 2.0 et les religions :

     Attention si vous êtes un pratiquant régulier, ce qui suit pourrait ne pas vous faire rire 😉

    Alors que des secteurs entier de « l’ancienne économie » (compagnie de téléphone, groupes de presse, …) sont fragilisés par la montée en puissance des modèles issus du réseau, alors que les partis politiques se mettent au web 2.0, qu’en est t’il des religions ? Finalement les monothéismes ne fonctionnent t’ils pas comme des sortes de monopoles qui se seraient partagés le « marché » depuis des temps anciens (et qui ont peu évolué depuis) ?

    Cependant, comme pour la nouvelle économie, de « nouveaux entrants »  contestent la suprématie de ces respectables sociétés. Raël SARL a par exemple proposé une « innovation marketing » intéressante : la réincarnation sous forme de clonage.

    Il a connu un succès d’estime auprès d’une clientèle désireuse de « tester » le produit de leur vivant. Mais si Raël continue le développement de sa petite entreprise au Canada, la vraie star de ces dernières dernières années est sans conteste Ben Laden Ltd. Cette startup du moyen orient pratique les méthodes agiles (Internet et Flight simulator notamment). Son succès fut fulgurant, mais elle a finit par éclater en vol, perdant dans l’affaire une partie de son management. Le « business modèle » semblait un peu trop radical.

    Mais comme pour l’économie la vraie menace vient peut être d’Asie. Alors qu’en occident et en orient on utilise encore le modèle hiérarchique, chez Bouddha Inc, on pratique le web 2.0 à la sauce libéral depuis des millénaire. Chez bouddha, tout le monde est son propre patron (pas de « truc » au-dessus pour vous dire ce qu’il faut faire). Le bouddhisme c’est une vraie religion en Peer to Peer sans serveur central : tout le monde se connecte et peut devenir à son tour « Bouddha ». Si j’ajoute que vous pouvez adhérer sans obligation d’achat (vous n’êtes pas obligé de renier votre religion d’origine), vous vous direz certainement qu’ils sont très fort ces asiatiques.

    Alors un conseil pour cette fin d’année ? Si vous avez en arbitrage à faire dans vos placements spirituels, prenez le temps d’étudier l’offre de Bouddha, vous y trouverez certainement quelques intérêts …

    source

    Autre approche de la gestion / conception de projet

    Business traditionnel

    Plan à 3 ans (voire plus …), business plan de (beaucoup trop de) pages, super-équipe de techniciens, marketeurs, administratifs (etc.), et de conseils extérieurs, entraînant un impressionnant burn rate (rythme de consommation des capitaux apportés par les investisseurs), le moment venu super-conférence de presse avec le hype (exagération) de rigueur, voici enfin le lancement officiel du produit (ou service).

    Beaucoup de temps (pendant ce temps, des concurrents s’agitent, la demande du marché a évolué, de nouvelles solutions techniques sont apparues)

    Beaucoup d’argent

    Beaucoup de risque : on n’a toujours pas, à ce stade, de jugement réaliste sur les usages, les utilisateurs, le marché, etc.

    De nombreuses start-up, encore aujourd’hui, fonctionnent de cette façon. Le découpage de l’arrivée des capitaux en “tranches conditionnelles” ne change rien au fond de l’affaire : on pilote une jeune pousse comme si c’était un pétrolier géant, alors qu’il faudrait la manier comme un dériveur en régate.

    Projet moderne

    En reprenant la méthode appliquée par l’ouvre-boîte :

    – Environnement créatif de concurrence / génération d’idées ==> maturation rapide
    – Des maquetteurs se saisissent d’une idée ==> maquettage rapide (et peu coûteux)
    – Maquettes d’usages : Observer “en vrai” usages, utilisateurs. Dialoguer avec utilisateurs et commentateurs (la maquette est d’origine pourvue des outils de dialogue comme ceux des blogs) sur usages, fonctionnalités …, susciter et accueillir suggestions commerciales, marketing, RP, techniques. Observer les réactions sur le Web, et réagir (la maquette est d’origine pourvue de RSS et trackback comme ceux des blogs, ou elle est bâtie autour d’un blog).

    Parmi les utilisateurs ou commentateurs (locaux ou repérés sur le Net) se trouvent de futurs partenaires pour l’écosystème [*] du projet. A noter que l’écosystème peut croître dès le lancement de la maquette si elle est pourvue de RSS, API … et accélérer encore l’utilité de la maquette. Parmi ces utilisateurs ou commentateurs, se trouvent aussi de futurs collaborateurs, distributeurs, financiers …

    Toute “bonne” maquette est dès l’origine dotée de RSS et d’API.

    [*] Ecosystème : thème abordé à de nombreuses reprises sur ce blog ou sur l’ouvre-boîte (par ex. ici). En bref : un produit ou service bénéficie de l’existence d’autres produits ou services. Les services utilisant le Net peuvent de plus collaborer entre eux (RSS, API, etc.) pour produire plus de valeur et une meilleure existence. En ce qui concerne une maquette, la multiplication et croissance de services “liés”, dès la naissance de la maquette, fournit aux initiateurs du projet, et à des investisseurs, une excellente indication de potentiels (d’usages, techniques, commerciaux, financiers) et de la “valeur du projet.

    Il est très important de noter qu’une maquette n’a pas besoin d’être parfaite. Par exemple, elle ne présente pas (pas toujours) toutes les fonctionnalités qui seraient jugées intéressantes. Les seuls juges des fonctionnalités, ce sont les utilisateurs. Il vaut mieux présenter moins de fonctionnalités que plus, parce que plus de fonctionnalités :

    – c’est plus lent et coûteux à mettre en place
    – plus il y a de fonctionnalités, plus il y a de bugs, à court et à long terme
    – plus il y a de fonctionnalités, plus le design est difficile
    – plus il y en a, plus l’utilisateur s’y perd (bad user experience, dommageable pour le projet) … et moins il en utilise (cf. l’usage réel des traitements de texte)
    – il est beaucoup plus facile pour un utilisateur de réclamer une fonctionnalité (la maquette est d’ailleurs là pour écouter ses suggestions) que de proposer sa suppression (et on peut difficilement compter sur l’équipe maquette pour supprimer une fonctionnalité dont elle est si fière)

    La “mécanique” derrière la maquette n’a pas non plus besoin d’être parfaite à la date de lancement de la maquette. Par exemple, pas besoin d’algorithmes ultraperformants. Tant mieux s’ils sont là. L’optimisation (ou le remplacement par une mécanique flambant neuve) viendra ensuite. Et les signaux pour indiquer la nécessité d’améliorer ou changer la mécanique sont déclenchés par l’usage de la maquette. Par exemple, par une montée continue et rapide du nombre d’utilisateurs. Tout ce qu’on demande à une maquette, c’est de “marcher”.

    Idéation rapide, Maquette rapide, Synthèse rapide : En peu de temps, en ayant peu dépensé, on a tous les éléments de décision pour “la suite” :

    – Usages et marchés
    – Concurrence
    – Fonctionnalités : lesquelles améliorer, créer. Avec, éventuellement, quels outils ou services proposés par les utilisateurs et commentateurs
    – Partenaires de l’écosystème, distributeurs, …
    – Etc.

    Un projet ayant démontré :
    – sa capacité à produire “beaucoup” avec des ressources limitées
    – sa validité “en vrai”
    – son potentiel d’usages, de marchés, de partenariat
    – sa réactivité
    … a une valeur intrinsèque importante. Les initiateurs du projet sont en bonne position pour inspirer confiance à des investisseurs, et négocier la valorisation du projet.

    Open Business ?

    En somme, tout ceci une application aux processus d’innovation et de business de l’adage release early, release often, titre d’un chapitre de The Cathedral and the Bazaar (Eric S. Raymond, technicien, écrivain, prophète et … parfois provocateur). Dans ce chapitre d’un ouvrage synthétisant une “anatomie du développement d’un logiciel”, l’auteur écrivait d’ailleurs aussi : Release early. Release often. And listen to your customers.

    Eric S. Raymond défend ardemment les avantages du Open Source, notamment l’incroyable efficacité des boucles cybernétiques (rétroactions) entre développeurs, entre développeurs et utilisateurs, entre utilisateurs. Un business moderne, à ses débuts comme ensuite, devrait sans arrêt installer, entretenir, favoriser toutes sortes de rétroactions. Et les analyser.

    Le côté “Open” du business moderne, où pourrait on le trouver ? Dans le processus collectif d’idéation à l’origine d’une maquette. Dans l’ouverture d’esprit et le dialogue public permanent avec les utilisateurs et tous partenaires. Dans la création et le développement de l’écosystème du projet. Dans l’ouverture des usages : foisonnement combinatoire. Dans les processus de matching entre personnes, projets, investisseurs, fournisseurs et autres partenaires. Open Business ?

    Le côté Open, on le trouve encore dans les implications stratégiques d’une démarche de projet en environnement ouvert (écosystème). La combinaison de valeurs des services permet un effet long tail : couvrir les besoins personnalisés de la plus petite niche de marché, sans que cela augmente le dimensionnement de la logistique générale.

    Nota : cet article aura une suite, traitant des financements rapides pour des projets rapides

    Cela ferait-il un slogan pertinent et enthousiasmant, ou bien son côté provocateur pourrait il provoquer des rejets ?source

    Vive le ramadan

    “Hussain was scheduled to be executed on Sunday, Oct. 1, but the execution has been postponed because of Ramadan, a     jail official said on condition of anonymity because he was not authorized to speak to the media. Under Pakistani prison         rules, executions of death row inmates are not carried out during Ramadan or on public holidays, the official said.”

    Vive le ramadan, autant le prolonger sur quelques années le temps d’abolir la peine de mort !
    L’hypocrisie est vraiment la plus belle tarre humaine…

    source de l’article sur CNN