SMS ou comment les opérateurs ont ruinés ses abonnée et l’orthographe.
Visible dans tout les pays, toutes les culture, l’écriture SMS a pris une ampleur impressionnante:
http://www.engadget.com/2008/03/07/texting-generation-carrying-spelling-habits-to-birth-certificate/
Tout en facturant 15cents les 160 octets, soit le prix exorbitant de 937,50 € le Mo, bref un record, un peu comme facturer un mail 10€….
Ce faible nombre de lettre alloués par message et à tel prix a forcé ses utilisateurs de contracter les mots à outrance, pour n’en laisser que son écriture phonétique.
Les opérateurs sont responsables car:
- les SMS n’occupent que peu ou pas de réseau, ils ne circulent pas sur la meme route que la voix.
- ils n’ont pas de garantie de terminaison (votre appel si)
Un autre service appelé Imode permet lui l’envoi de mail à taille illimité, service qui à explosé au Japon.
Bref, mieux vaut passer un appel voix… et si vous devez traduire un message:
Euh
1 Mo = 1024 * 1024 octets soit 1048576 octets
1048576 / 160 = 6553.6 sms
6553.6 * 0.15 € = 983.04 €
ca reste cher mais on est loin des 93750 € !
Exact, il manquait la virgule, merci pour la correction.
Sont ce vraiment les opérateurs qui sont responsables ?
Après tout ils font du commerce, ce qui est l’objet de leurs entreprises, loin des idéaux altruistes et qui sont forcément…moins lucratifs. Alors au final ils créent de la demande et y pourvoient par la suite. Schéma classique enseigné à HES, ESC et consorts.
Si GLOBALEMENT LES UTILISATEURS estimaient le service trop cher, ils ne l’utiliserait pas du tout !!
Alors pour le coup ne devrait on pas envisager les choses sans (comme c’est trop souvent le cas) dé responsabiliser l’humain. (je me fais ici l’avocat du diable 😉 )
M.B-H
Le seul problème à ce raisonnement est : la concurrence existe-t-elle sur ce marché ?
A mon avis non et de ce fait, les utilisateurs n’ont pas le choix, le service étant utile, ils le paient au prix fort.
Théorie applicable au péage autoroutier :
– impératif de prendre l’autoroute (la nationale n’étant pas une option valable en terme de temps et de sécurité)
– aucune concurrence ou régulation du marché quasi inexistante
– obligation de payer le prix fort