Une analyse très bien détaillée sur la mise en place et la manipulation de l’opinion pour la “réforme” des retraites.
Un extrait :
En 1993, un (encore) jeune Sarkozy expliquait qu’il avait voté pour la retraite à 60 ans. Le 22 janvier 2007, dans un entretien (certes) de campagne présidentielle, Sarkozy expliquait que la retraite à 60 ans devait demeurer. Le 2 mai 2007, le candidat Sarkozy expliquait encore, lors du débat de second tour contre Ségolène Royal, que « le financement des retraites est équilibré jusqu’à l’horizon 2020. » En 2008 (il y a deux ans !), Sarkozy expliquait encore qu’il ne reviendrait pas sur la retraite à 60 ans, pour une raison simple : « parce que je n’en ai pas parlé pendant ma campagne présidentielle. » Les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Relisons le propos présidentiel du 8 septembre 2010 : « Le devoir du Chef de l’Etat n’est pas d’ignorer les difficultés. » Après autant de mensonges, reniements ou approximations électoralistes, est-on en droit de lui répondre, sans risquer un procès pour outrage, : « ta gueule ! » ?